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Kevin Speed sur les rails d'une levée de fonds

Accès libre
Forte d'un accord-cadre de dix ans fraîchement signé avec la SNCF, la jeune pousse tricolore a donné le top départ de sa levée de fonds. L'opérateur ferroviaire veut obtenir 1,2 Md€ en equity et en dette d'ici la fin de l'été 2024 pour financer son ambitieux plan industriel.

De gauche à droite : Guy Saidenberg, Jihane Mahmoudi, Laurent Fourtune et Claire Bonniol. © Kevin Speed / Thomas Lang

De gauche à droite : Guy Saidenberg, Jihane Mahmoudi, Laurent Fourtune et Claire Bonniol. © Kevin Speed / Thomas Lang

Une information CFNEWS INFRA

Mise sur rail pour le business plan de Kevin Speed. Huit mois après sa première augmentation de capital, le trublion ferroviaire, dirigé par ses quatre associés Laurent Fourtune, Jihane Mahmoudi, Claire Bonniol et Guy Saidenberg, s'est appuyé sur Willkie Farr et Bredin Prat pour décrocher un accord-cadre avec SNCF Réseau. D'une durée de dix ans renouvelable, celui-ci doit lui permettre de lancer, dès 2028, trois lignes au départ de Paris et en direction de Lille, Lyon et Strasbourg, en lui assurant l'exploitation d'un sillon par heure de l'ouverture des lignes à leur fermeture, soit 16 à 17 trajets quotidiens sur chacune d'elles. « Cela varie en fonction de la ligne, mais nous pensons obtenir environ 35 % des parts de marché sur ces origines/destinations, détaille Guy Saidenberg, associé et directeur financier de Kevin Speed. La durée de l'accord est également similaire à ce qui s'est fait en Espagne et en Italie », bien que les deux pays ont choisi une durée ferme. 

Deux banques mandatées

Guy Saidenberg, Kevin Speed

Guy Saidenberg, Kevin Speed

Visant, en plus des clientèles habituelles du train notamment loisirs, une cible de commuters, « des gens qui qui veulent habiter en proche ou lointaine campagne et voudront se rendre rapidement en centre-ville », Kevin Speed doit désormais passer une nouvelle étape financière. L'opérateur ferroviaire souhaite lever 1,2 Md€ en equity et en dette d'ici la fin de l'été 2024 pour financer son ambitieux plan industriel et s'offrir une vingtaine de rames – entre 35 et 40 M€ l'unité – négociée auprès d'Alstom. Accompagné dans cette levée par Santander et Nomura Greentech selon nos informations, BCG réalisant de son côté la VDD, Kevin Speed table sur un mix incluant 60 à 70 % de leverage. Dans le détail, 750 M€ seront dédiés à l'achat des trains, 100 M€ aux pièces de rechange et 100 M€ à la construction des ateliers de maintenance. Opérés par Alstom, ils devraient représenter une partie significative des 450 nouveaux emplois. « Une partie de la levée servira également à couvrir les frais pré-opérationnels et à constituer une réserve pour mener un ramp-up progressif », précise Guy Saidenberg. La livraison des premières rames est attendue pour 2026, avec le lancement du service commercial à l'horizon fin 2028 après l'homologation des trains. Pour mémoire, les rames de Kevin Speed vont accueillir jusqu'à 750 passagers, contre 500 pour InOui 600 pour OuiGo et 700 pour les nouveaux TGV de la SNCF. 

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